CANCER De L’Œsophage
I- DÉFINITION :
C’est le plus souvent un carcinome epidéroïde en rapport avec une intoxication alcoolo-tabajique chronique.
La survie globale à 5 ans est de 5%.
La forme la plus fréquente est la forme ulcèro-végétante. Les formes végétantes, ulcérés, et infiltrantes sont plus rares.
Siéges :
Le ⅓ inférieur 50%
Le ⅓ moyen 30%
Le ⅓ supérieur 20%
Histologie :
• Le type epidéroïde est le plus fréquent (90%).
• L’adénocarcinome est plus rare (sarcomes, …..).
II- ÉTIOLOGIE :
A- facteurs exogènes :
La consommation de l’alcool et du tabac de façon chronique.
Alimentaire : certaines carences en protéines et en vita A peuvent provoquer un KC.
Irritation thermique : boissons et alimentation chaude, l’irradiation ionisante.
Certains agents infectieux : PapilloMavirus.
B- facteurs endogènes :
Certaines lésions chroniques de l’œsophage prédisposent au KC de l’œsophage.
Lésions cicatricielles après brûlure caustique ou radiothérapie.
Endo-brachio-œsophage (œsophage court).
Mega œsophages (ou Achalasie) : absence des nerfs.
Dysphagie sidéropénique.
III- CLINIQUE :
La dysphagie : c’est le mettre symptôme du KC de l’œsophages. C’est une sensation de gène à la déglutition évoquant d’une sténose.
Des régurgitations, éructation, une sialorrhée.
Une dysphonie (paralysie de la corde vocale gauche).
Toux à la déglutition.
Douleurs dorsales inter-scapulaires et parfois hypigastriques.
Hémorragie digestive.
Dyspnée.
VI- L’EXAMEN PHYSIQUE :
En recherche le ganglion de TROISIER au niveau du creux sus-claviculaire gauche.
Hépatomégalie et un épanchement pleural.
Examen para clinique :
Endoscopie digestive : réalisée en 1er intention, elle permet d’affirmer le diagnostic et de faire des biopsies. Elle permet aussi de préciser le siége, l’aspect macroscopique, et de mesurer le diamètre de la lumière œsophagienne.
Transite œsophagien : permet de préciser le siége et l’étendu en hauteur.
Radiographie pulmonaire et échographie abdominale : rechercher un hémostase.
TDM thoracique
V- TRAITEMENT :
Traitement chirurgical curatif : il est indiqué dans 20% des cas. On fait un œsophagictomie subtotale associée au rétablissement des extrémités (œsophagoplastie) soit par l’estomac, soit par le colon.
traitement chirurgical palliatif : s’adresse à la majorité des malades, il a pour objectif d’améliorer la qualité de survie en palliant la dysphagie par dilatation endoscopique (par des bougies).
Photo coagulation par laser.
Chirurgie palliative : par gastrostomie ou jejunostomie d’alimentation.
VI- ÉVOLUTION :
Le décès peut survenir par dénutrition, insuffisance respiratoire, hémorragie.
Récidive.
Survie à 5ans que 20% des cas observés.
VII- SURVEILLANCE :
Examen chimique :
• A réaliser tous les 3 mois / 2 ans, puis tous les 6 mois.
• Bilan orienté.
Examens complémentaires :
• Rx thoracique.
• Echographie hépatique.
• Endoscopie digestive.
Examen ORL.