mounir
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| Sujet: pris en charge d'un enfant en cas de vomissement Sam 31 Jan - 15:51 | |
| la surveillance et la thérapeutique d'un enfant présente des vomissements
La prise en charge de l’enfant, au niveau de centre hospitalier (service pédiatrie)
1- L’accueil :
La coopération de la famille est capitale, elle facilite le contact avec l’enfant malade.
Il faut prendre en considération les idées, les sentiments et les comportements des membres de la famille ; les rassurer, leur faisant part de l’état de santé de l’enfant, et des procédés à suivre durant son hospitalisation.
La famille, sera informée du nécessaire pour un bon séjour de leur enfant, et des heures de visite.
L’infirmier doit garder le contact avec elle, l’avisant au cours des visites, de l’évolution de l’état de santé de l’enfant et des ordonnances de médicaments à procurer.
2 - Les formalités d’admission et le dossier du malade.
L’infirmier doit s’appliquer sur les formalités d’admission de l’enfant, au sien du service. Le dossier doit comporter tous les renseignements qui sont en rapport avec son identité : son nom, son age, son adresse ; ainsi que les renseignements, d’ordre médical : le diagnostic, les antécédents de l’enfant, le déroulement de la grossesse, la période néonatale.
En plus des clichés et des résultats des examens effectués, le dossier comporte tous les soins et les traitements prodigués à l’enfant.
Il est, dans son intégralité, comme un miroir qui reflète la personnalité du malade, dans son cadre social que santé. Toute pièce du dossier perdue, ou toute prestation erronée ou rapportée à la légère, peut rendre fâcheux, le pronostic. Il nécessite de la part de l’infirmier, une attention particulière. Il est présenté au médecin au cours, de chaque consultation médicale, et en cas de nécessité.
3 - L’installation du malade au service
Souffrant et anxieux, l’enfant se trouve loin de ses proches, dans un milieu qui lui est étranger, entouré de visages inconnus. Seul le confort, soldé par une rapproche confiante, est capable d’alléger ses maux, de faciliter son séjour au sein du service.
L’enfant doit être installé confortablement sur son lit berceau, soit en position assise, soit sur le ventre, pour qu’il n’inhale pas ses vomissements.
L’inhalation de vomissements, peut être à l’origine d’accidents respiratoires graves, voire de mort subite.
Calmer l’enfant, et le préparer pour la visite du pédiatre.
4 - La contribution au diagnostic.
Elle consiste à :
- préparer le matriel et les documents nécessaires pour la visite médicale.
- prendre les constantes de l’enfant (T°, pouls, respiration TA, poids, taille), les rapporter sur la feuille de température.
- assister le pédiatre
- faciliter les rapports « malade- médecin », lors de l’interrogatoire et lors de l’auscultation.
- contribuer aux différentes phases de la consultation, par les observations relevés sur le malade, et sur son dossier.
- être attentif aux recommandations du pédiarte. Les noter sur la feuille de T° et sur le dossier du malade.
Une collaboration positive, de la part de l’infirmier, aide le pédiatre à établir le bon diagnostic.
5- Les examens paraclinques.
Les examens paraclinques sont indispensables. Ils permettent de détecter les causes des vomissements.
Il faut préparer l’enfant et son dossier. Les bons d’examen doivent être correctement remplis et signés par le pédiatre.
Les examens radiologiques sont souvent prescrits par le pédiatre.
a) l’examen d’abdomen sans préparation (ASP).
Avertir l’enfant ou son accompagnante de l’examen, lui expliquer l’utilité de l’acte et l‘accompagner au service de radiologie avec un bon d’examen rédigé et signé. Parfois, il est utile de prendre rendez-vous avec le service radiologie, et cela pour éviter une perte de temps.
b) l’examen du transit oeso-gastro duodénal (TOGD)
Il demande de préparer le malade, en supprimant, tout produit radio-opaque, ou aliment susceptible d’augmenter les gaz chez l’enfant, au moins, les 5 jours qui procèdent l’examen,
Il faut s’assurer le matin de l’examen que le patient est à jeun ; préparer le dossier, le bon d’examen, et accompagner le malade.
L’ionogramme sanguin et urinaire, ainsi que d’autres examens sont demandés par le pédiatre, en fonction de l’étiologie. Les prélèvements sanguins, les échantillons, doivent être effectuer selon les normes, et envoyer au laboratoire dans les plus brefs délais.
6) dans la surveillance et le traitement.
Le plan de soins, concernant le traitement, l’alimentation et la surveillance, sera tracé en collaboration avec le pédiatre.
a) Le traitement.
Le rôle de l’infirmier est d’appliqué le traitement prescrit; de mentionner au pédiatre, au cours de la visite médicale, toutes les observations relevées sur le malade.
Le traitement vise, en premier lieu, l’arrêt de vomissements, tant que symptôme pouvant par leurs retentissements affecter l’organisme ; en suite, le traitement par élimination de la cause.
ÄLe traitement symptomatique.
Il consiste à corriger les troubles liées aux retentissements ses vomissements.
Ces troubles peuvent être une déshydratation. Dans ce cas, une rééquilibration hydroélectrolytique est nécessaire :
- Oralement par les SRO, les bouillons salés, et les jus de fruits.
- Par voie parentérale, lorsque les vomissements empêchent l’alimentation de l’enfant.
En cas de dénutrition, un régime de haute valeur énergétique est prescrit.
Cependant il faut encourager la maman à continuer d’allaiter son enfant au sein ; l’éduquer sur la manière d’alimenter son enfant, et cela dans le but de corriger les erreurs diététiques.
ÄLe traitement de la cause
Il est indispensable dans tous les cas de vomissements ; s’agit-il d’un traitement médical, ou chirurgical.
Le traitement médical
Quelle que soit la cause de vomissements, le traitement médical est basé sur les antiémétiques. Les plus utilisés sont :
-La metoclopramide, ou Primpiran.
- Le metopemazine, ou Vogalene.
Il est préférable d’éviter, en cas d’occlusion intestinale, d’administrer les antiémétiques. Ils peuvent aggraver les douleurs, en stimulant la motricité de tube digestif.
Le traitement médical consiste, en plus, à multiplier et à fractionner les repas, afin de décompenser les pertes dues aux vomissements.
Il faut surveiller, donc :
- Les constantes.
- La courbe de poids
- L’état global de déshydratation, et de dénutrition.
Le traitement chirurgical.
Le rôle infirmier agit sur deux niveaux :
-le niveau préopératoire.
L’infirmier est chargé de :
- Faire le bilan préopératoire
- Ionogramme.
- Groupe sanguin facteurs rhésus.
- Hémogramme avec plaquettes.
- Facteurs de la coagulation.
- De préparer le patient physiquement, en compensant, par voie intraveineuse, les troubles hydroélectolytiques.
- La préparation psychologique est important, quel que soit l’âge du malade.
Pour un enfant, le besoin de sécurité est primaire. Un enfant angoissé, devient difficile à soigner. Il peut aller jusqu’à refuser tout contact avec le soignant. L’acquit de sa confiance est, donc, capital. Même un nourrisson malade, peut accepter facilement tous les soins. Cela n’est possible que si l’infirmier prend en considération, autant le coté humain que pathologique. Il faut le regarder dans les yeux, lui sourire, lui parler, le dorloter au besoin, lui faire sentir sa présence comme une source de satisfaction.
- au niveau postopératoire.
L’infirmier doit assurer la surveillance de
- pouls, T°, TA, respiration premier gaz.
- L’état de sutures.
-La réalimentation parentérale, par perfusion.
-La réalimentation digestive
-Le transit intestinal.
-L’aspect générale
Les pansements seront changés un jour sur deux.
Les fils seront enlevés le 7éme et le 8éme jours.
L’enfant sort en général le 10éme jour.
7) Dans la prévention / Education.
Au niveau de la prévention, l’information et l’éducation constituent un moyen efficace de lutte contre les causes et les facteurs favorisant les vomissements.
L’infirmier doit prendre en considération la conception des parents, concernant le régime alimentaire de leur enfant, tout en essayant d’encourager le juste, et de corriger le faux, et d’expliquer les différentes complications possibles, si une telle ou telle conduite n’a pas été changée.
Il faut éduquer la femme, en matière d’allaitement ; et insister sur les avantages de l’allaitement maternel, comme étant le meilleur aliment susceptible, de prévenir les vomissements. Par le fait qu’il est propre, toléré et directement donné (du sein à la bouche). Qu’il contient des anticorps, pouvant rendre l’organisme du nourrisson capable de se défendre, contre les causes des vomissements. Et qu’aucun lait ne lui est égal, dans sa supériorité.
Il faut persuader la femme de l’importance d’allaiter son bébé exclusivement au sein, pendant les six premiers mois. Le bébé doit continuer de recevoir le sein jusqu’à l’âge de deux ans, tout en recevant des quantités d’aliments, supplémentaires que complémentaires, et du liquide à la cuillère.
L’hygiène corporelle et vestimentaire de l’allaitante est à invoquer. L’allaitante doit se laver le mamelon, avant et après chaque tété. Elle doit s’abstenir de mettre des parfums, ou d’embaumer le lit et les habits de l’enfant, les odeurs fortes risquent de provoquer chez lui des vomissements.
En cas d’allaitement artificiel, l’infirmier doit être capable d’informer les parents sur les mesures d’hygiène générale et sur le respect de dosage
Il doit insister aux prés de la maman, sur la manière de préparer le biberon et de le donner ; lui expliquer l’importance de l’hygiène, des mains et du matériel utilisé ; la nécessité de la stérilisation des biberons, et du respect de la date de péremption du produit, du mode de préparation, ainsi que du dosage.
Les faire comprendre que le surdosage est le contraire de ce qu’ils pensent ; qu’il est loin d’être bénéfique pour le nourrisson, et peut lui causer des vomissements.
Les démonstrations diététiques, devant les parents, sont indispensables. La présentation et la participation, permettent de bien retenir les conseils et les recommandations reçues.
Les parents inquiets par l’état de leur enfant, sont sensibles devant tout ce qu’il touche sa santé. Ils sont prêts pour suivre les conseils donnés, s’ils sont clairs, et praticables.
C’est à l’infirmier, d’établir une communication profitable, basée sur la compréhension mutuelle et sur la confiance. Et cela en vue d’une prise en charge de l’enfant au service SMI, et de son suivi.
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