Comment sé préparer à l'examen
on peut considérer un examen comme étant ce que les économistes
appellent
"un exercice de maximisation de la satisfaction sous
contrainte" :
il s'agit pour un individu de couvrir un programme donné
dans un délai donné, la contrainte de temps étant éssentielle et
l'aptitude à tenir le rythme éminament stratégique.
- Le Temps Disponible.
Le temps est le maître du jeu :
il donne aux associations d'idées le loisir de se former, il permet la fixation durable des souvenirs et
l'acquisition de réflexes méthodologiques productifs.
Il faut donner du temps au temps : les intenses coups de collier avant l'examen, les révisions nocturnes et fiévreuses à l'approche des partiels ou des épreuves, ne donnent que des acquisitions très précaires.
Il faut donc
calculer, dès le premier jour de la rentrée le nombre exact
de semaines de travail et d'en défalquer tout de suite les périodes de
vacances ou de repos.
- Intégrer un groupe de travail :en veillant bien à ce qu'il soit composé d'amis sérieux. La confiance
mutuelle doit être totale et l'amitié forcément compatible avec la
qualité du travail attendu.
-Rester calme :
éviter la fébrilité et les gesticulations.
Ne pas "
tourner en rond" si on a le
trac et
respirer profondément avant de se présenter devant l'examinateur ; accessoirement, ne pas se fier à la "mine" ou aux mimiques de l'examinateur : elles peuvent provenir d'une digestion difficile !
Environ 15 jours avant l'examen ou le concours, le programme doit être
"bouclé".
Il n'est plus temps de se plonger dans les ouvrages spécialisés : il faut réviser ses manuels usuels, ses résumés, ses tableaux synoptiques. Il faut donc
aller à l'essentiel et ne faire aucune impasse. Relire également toutes les copies et déterminer sur quels points il va falloir concentrer ses efforts.
Dans les semaines avant l'examen :
Observer et respecter une régularité de vie accrue.
Eviter les veilles et les énervements.
Eviter les à-coups dans l'alimentation.
Eviter les "prouesses" sportives !
Proscrire les dopants, les calmants et les euphorisants (
augmenter à la rigueur la ration de poisson, de jus de fruits frais et préférer un bon verre
de lait et une bonne douche à un paquet de cigarettes ou un excès de café).
L'avant-veille de l'examen :
Se détendre sans se démobiliser.
S'oxygéner en allant se promener au grand air.
Dormir suffisemment.
La veille de l'examen :
Rester calme, calme, calme.
Fuir les discussions énervantes.
Préparer son matériel (crayons, gommes, stylos, cartouches, règle, compas,etc.) et ses "papiers" : convocation, carte d'identité.
Vérifier les horaires des moyens de transport et les durées des trajets.
Se coucher de bonne heure après avoir réglé ... son réveil.
Le matin de l'examen :
Absorber un petit déjeuner nourrissant (421 GPL : 4 portions de glucides, 2 portions de protides et 1 portion de lipides) pour éviter le "coup de pompe" qui peut être une cause d'échec.
Arriver au centre d'examen légèrement en avance et ne pas prêter attention aux rumeurs et bobards qui circulent parmi les candidats.
Pendant l'attente, faire des exercices de respiration profonde : le meilleur antidote du trac.
Pendant l'examen : Eviter de prime abord les trois catégories suivantes :
Les papillons :
ceux qui arrivent au dernier moment, essayent le premier sujet puis
passent au second, qui s'agittent, regardent sans cesse autour d'eux,
cherchent l'inspiration dans les murs, les plafonds ou les visages de
leurs voisins, rendent avant la fin de l'épreuve une feuille hâtivement
rédigée.
Les rhinocéros :ceux qui, sitôt les sujets distribués, foncent tête baissée, grattent
du papier furieusement sans jamais dételer, entassent des feuilles
intercalaires, s'efforcent de pulvériser les records de longueurs et
rendent à la fin de l'épreuve leurs 18 pages non relues et
partiellement illisibles avec un air de profonde délivrance.
Les gastéropodes :ceux qui, trop scrupuleux, hésitent indéfiniment avant de choisir un
sujet, ne négligent aucun détail et rédigent intégralement leur copie
au brouillon et qui, à la fin de l'épreuve, victimes de leurs excès de
minutie et de leur rythme d'escargot, rendent une copie inachevée qui
ne traîte qu'une moitié de sujet.
Plus sérieusement parlant, à la distribution des sujets, ne pas s'affoler :
relire plusieurs fois chaque sujet avant de choisir celui qui convient le mieux et s'y tenir.
Se fixer également son "budget-temps" et doser ses efforts en fonction du nombre des questions à traiter.
Exclure tout délayage et "baratin" qui désespère les correcteurs : faire des phrases courtes (de 15 à 17 mots en moyenne) dans une copie aérée et qu'il ne faut surtout pas oublier de relire en étant attentif à l'orthographe, la ponctuation, les accents, les points sur les i, la présentation en général.
Enfin, rester dans la salle jusqu'à la fin de l'épreuve et... ne jamais rendre feuille blanche ! ! !